Giochi dell'Oca e di percorso
(by Luigi Ciompi & Adrian Seville)
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Jeu (Le) du "Merle Blanc" 
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primo autore: Gassier H. Paul  
secondo autore: André Dahl - H.P. Gassier 
anno: 1920ca 
luogo: Francia-Parigi 
periodo: XX secolo (1°/4) 
percorso: Percorso di 63 caselle numerate 
materiale: carta (paper) (papier) 
dimensioni: 452X600 
stampa: Cromolitografia 
luogo acquisto: Francia-Tolone 
data acquisto: 10-01-2022
dimensioni confezione:  
numero caselle: 63 
categoria: Politica, satira, fatti di cronaca 
tipo di gioco: Gioco di percorso  
editore: Edition du "Merle Blanc", 142 Rue Montmartre, Paris 
stampatore: Imp. des Arts et des Sports 
proprietario: Collezione L. Ciompi 
autore delle foto: L. Ciompi 
numero di catalogo: 2810 
descrizione: Gioco di 63 caselle numerate, spirale, antiorario, centripeto. Edizione a cura de "Le Merl Blanc" periodico satirico (1919/40 e 1947/8) fondato da Eugenio Merle (Jean Eugène Merlo, 1884-1946). Henri-Paul Gassier (1883 - 1951) non è mai stato "ingegnere e costruttore" ma un famoso disegnatore satirico, cofondatore insieme a Maurice Maréchal, nel 1915, del "Canard enchaîné".
REGOLE: nel centro.
"Ce jeu, renouvelé du jeu de l'Oie, se joue de la meme manière. Après que tous les joueurs ont déposé leurs enjeux, chacun lance les dés à son tour et avance d'autant de cases que le total des dés en indique.
Celui qui dépasse 63 revient en arrière en comptant 64 sur la case 62, 65 sur la case 61, etc... Le gagnant doit atteindre la case 63 exactement sans la dépasser.

Règles Particulières
Celui qui ira au 9, 18, 27, 36 ou 45 où sont les Merles Blancs passe au Merle suivant et gagne 9 points. Il y restera et rejouera à son tour. Celui qui ira au 54 n'ira qu'au 61.
Celui qui fait 2 au début par as et as revient à l'arrière, c'est-à-dire au numero 1 et attend que les autres aient joué deux fois.
Qui fait 14 où est Agnès Souret se lève et embrasse son voisin.
Qui est au 21 (le Citroen) doit y rester en panne jusqu'à ce qu'un autre vienne le délivrer en s'arretant à la meme case.
Qui va au 54 (le contribuable) paie le prix convenu en souriant et rejoue à son tour.
Qui va au 35 (Landru) passe au 50 (M.me Bessarabo).
Qui va au 37 (Clemenceau) doit partir en voyage, c'est-à-dire faire cinq fois le tour de la table pendant que les autres continuent à jouer.
Qui va au 43 (le fox-trott) doit faire le tour de sa chaise en dansant.
Qui va au 47 (accident de chemin de fer) revient au 32 chercher l'agent.
Celui qui va au 51 (Loucheur) rafle la moitié des enjeux, et s'en va sur la pointe des pieds sans rejouer.
Qui va au 52 (les croix de bois) se retire immédiatement de la partie en perdant tout.
Qui va au 57 reçoit le coup de revolver et revient au 20 se faire guérir par l'Abbé Soury.
Qui va au 62 y trouve l'agent de moeurs et revient au 25 acheter des bas de soie.
Qui arrive juste au 63 gagne la partie ramasse les enjeux et achète "Le Merl Blanc" le vendredi suivant.


CASELLE: con didascalie.
Cas. 1): le Kiosque à journaux; Cas. 2): Barrés part pour la guerre; Cas. 3): le bébé Cadum; Cas. 4): pas libre; Cas. 5): le Sommeil de Joffre; Cas. 6): Henri Bordeaux; Cas. 7): le Bolchevik; Cas. 8): la Baronne de Medeux; Cas. 9): le merl blanc; Cas. 10): la Semeuse fatiguée; Cas. 11): d'Annunzio; Cas. 12): le Colonel Rousset; Cas. 13): la chasse aux rats; Cas. 14): la plus belle femme de France; Cas. 15): le Maréchal Foch; Cas. 16): Charles Maurras; Cas. 17): la vague de baisse; Cas. 18): le merl blanc; Cas. 19): les poires de Deauville; Cas. 20): l'Abbé Soury; Cas. 21): la Citroen; Cas. 22): George Mandel; Cas. 23): les diplomates; Cas. 24): Theodore Botrel; Cas. 25): le bas de Soie; Cas. 26): le Géneral Curieres de Castelnau; Cas. 27): le merl blanc; Cas. 28): Lèon Daudet; Cas. 29): les Polonais; Cas. 30): S. M. Millerand 1.er; Cas. 31): le legs de Chauchard; Cas. 32): le flic; Cas. 33): le général Cherfils; Cas. 34): le contribuable; Cas. 35): Landru; Cas. 36): le Merle Blanc; Cas. 37): Clémenceau; Cas. 38): le téléphone; Cas. 39): Charlot; Cas. 40): Arthur Meyer; Cas. 41): le traité de Versailles; Cas. 42): Lucien Boyer; Cas. 43): le fox-trott; Cas. 44): Wilson; Cas. 45): le merl blanc; Cas. 46): Poincaré; Cas. 47): l'accident de chemin de fer; Cas. 48): Sacha Guitry; Cas. 49): Lloyd George; Cas. 50): M.me Bessarabo; Cas. 51): Loucheur; Cas. 52): les Croix de bois; Cas. 53): Barthou; Cas. 54): le Merl Blanc; Cas. 55): Paul Deschanel; Cas. 56): le Pape et la République; Cas. 57): la revolveromanie; Cas. 58): la Concierge; Cas. 59): André Léfevre; Cas. 60): la crise du tabac; Cas. 61): la légion d'honneur; Cas. 62): la bourrique; Cas. 63): le Merl Blanc;

REFERENZA 1
Le temps des journaux
À partir de la fin des années 1860 et surtout après la chute du Second Empire, la presse invente de nouvelles manières de communiquer avec son lectorat et de travailler l’opinion publique. Offrir un jeu de l’oie à ses lecteurs devient alors une pratique courante, qui se perpétue jusqu’après la Seconde guerre mondiale. Cette appropriation permet la production de dessins originaux, bien différents des planches d’Épinal diffusées jusqu’alors.
Les premiers témoignages remontent tous à l’année 1867: c’est à l’occasion de l’exposition universelle tenue à Paris que "Paris-Magazine" et "La Vie parisienne" offrent à leurs lecteurs un jeu de l’oie consacré à l’événement (Arch. N°2592.). C’est aussi cette année-là que le "Journal des enfants" insère dans ses pages un "Jeu du grand Buffon" directement inspiré des jeux éducatifs du début du XIXe siècle.
Dès la chute du Second Empire, la presse satirique s’empare du jeu de l’oie, où elle met en scène le monde politique de son époque. Les caricaturistes les plus célèbres se prêtent au jeu, comme Georges Lafosse (1843-1880), connu pour ses "trombines", portraits aux têtes disproportionnées. Le "Charivari" (1872, Arch. N°848.), "Le Sifflet" (1874, Arch. N°2772) ou la feuille monarchiste "Le Triboulet" (1881, Arch. N°2688) montrent la voie, bientôt suivie par la grande presse quotidienne qui donne au procédé une audience bien plus grande. Les jeux inspirés des grandes affaires de l’époque font l’objet de suppléments offerts aux lecteurs, accompagnés de légendes très explicites: l’affaire Boulanger (Arch. N°65) dans "Le Figaro" (1889), l’alliance franco-russe (Arch. N°71) dans "Le Petit Journal" (1892), ou l’affaire Dreyfus (Arch. N°558) dans "L’Aurore" (1898).
Ces usages satiriques se poursuivent pendant la Première guerre mondiale, puis dans l’entre-deuxguerres, à un moment où la place du dessinateur de presse commence à s’institutionnaliser. En 1917, rendu infirme par les combats, Gus Bofa dessine un "Jeu de la tranchée" (Arch. N°2021) pour les poilus lecteurs de "La Baïonnette" dont il est un collaborateur régulier. En 1934, Lucien Boucher dessine pour "La Lessive" un "Jeu de l’escargot ou de la justice" qui pointe les lenteurs de la justice dans l’affaire Stavisky. L’habitude ne se perd pas après la Seconde guerre mondiale, comme le montre le jeu paru dans "L’Humanité" en 1949, hostile au général de Gaulle et au plan Marshall.
À côté de ces usages politiques, beaucoup de titres imaginent des jeux thématiques, proches de leur ligne éditoriale: "Comoedia" offre en 1913 un "Jeu du Tutu" (Arch. N°1113.) illustré de portraits d’artistes et de danseurs célèbres de l’époque, "Elle" propose en 1949 un jeu de l’oie consacré au cinéma, où le dessin est remplacé – fait nouveau – par la photographie. La presse féminine n’est pas en reste, avec des jeux inspirés du quotidien d’une femme moderne ou de la vie d’un couple, comme dans "Marie-Claire" (1938, Arch. N°33) ou "Marie-France" (1946).Ces jeux sont offerts aux lecteurs ou vendus moyennant un petit supplément, souvent à l’occasion des fêtes de Noël. En décembre 1928, "Le Dimanche-Illustré" propose le "Jeu du pingouin" (Arch. N°37) d’Alain Saint-Ogan, le père de Zig et Puce. Le "Jeu de la Perme" (Arch. N°1668) dessiné par Raoul Guérin accompagne le numéro du 29 décembre 1939 du "Journal". En décembre 1948, Raymond Peynet dessine pour "Marie-France" un "Jeu des Bergers et des Mages", au moment où l’artiste Jean-Albert Carlotti crée pour "Arts" un "Jeu de l’oie pour jouer la nuit de Noël".
(Emmanuelle Chapron, Pierre-Marie Delpu in "Jeu de l'oie: Histoire et métamorphoses")

Exhibitions
- "Jeu de l'oie: Histoire et métamorphoses". Exposition virtuelle. Festival des Sciences de la Société et des Arts organisé par l'Université d'Aix-Marseille du 9 Mai au 22 Juin 2019 (réalisée par Abdelmajid Arrif).

bibliografia:  
 
   
 
   
 
   

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