Giochi dell'Oca e di percorso
(by Luigi Ciompi & Adrian Seville)
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Jeu (Le) de l'Exposition, par Henriot 
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primo autore: Rousset Sc. 
secondo autore: Rousset Sc. 
anno: 1899 
luogo: Francia-Parigi 
periodo: XIX secolo (4°/4) 
percorso: Percorso di 63 caselle numerate 
materiale: carta (paper) (papier) 
dimensioni: 440X620 (340X455) 
stampa: Stampa tipografica 
luogo acquisto: Francia-Trelaze 
data acquisto: 23-08-2004
dimensioni confezione: Inserto di giornale 
numero caselle: 63 
categoria: Agricoltura, Industria, Commercio, Esposizioni, Arti e Mestieri 
tipo di gioco: Gioco oca variante  
editore: Société du Charivari, 106 Rue de Richelieu, Paris 
stampatore: "Le Charivari" 
proprietario: Collezione L. Ciompi 
autore delle foto: L. Ciompi 
numero di catalogo: 1693 
descrizione: Gioco di 63 caselle numerate, spirale, antiorario, centripeto contenuto all'interno del quotidiano "Le Charivari" del 28 dicembre 1899.
REGOLE: al centro.
CASELLE: alcune con didascalia.

REFERENZA 1
Le temps des journaux
À partir de la fin des années 1860 et surtout après la chute du Second Empire, la presse invente de nouvelles manières de communiquer avec son lectorat et de travailler l’opinion publique. Offrir un jeu de l’oie à ses lecteurs devient alors une pratique courante, qui se perpétue jusqu’après la Seconde guerre mondiale. Cette appropriation permet la production de dessins originaux, bien différents des planches d’Épinal diffusées jusqu’alors.
Les premiers témoignages remontent tous à l’année 1867: c’est à l’occasion de l’exposition universelle tenue à Paris que "Paris-Magazine" et "La Vie parisienne" offrent à leurs lecteurs un jeu de l’oie consacré à l’événement (Arch. N°2592.). C’est aussi cette année-là que le "Journal des enfants" insère dans ses pages un "Jeu du grand Buffon" directement inspiré des jeux éducatifs du début du XIXe siècle.
Dès la chute du Second Empire, la presse satirique s’empare du jeu de l’oie, où elle met en scène le monde politique de son époque. Les caricaturistes les plus célèbres se prêtent au jeu, comme Georges Lafosse (1843-1880), connu pour ses "trombines", portraits aux têtes disproportionnées. Le "Charivari" (1872, Arch. N°848.), "Le Sifflet" (1874, Arch. N°2772) ou la feuille monarchiste "Le Triboulet" (1881, Arch. N°2688) montrent la voie, bientôt suivie par la grande presse quotidienne qui donne au procédé une audience bien plus grande. Les jeux inspirés des grandes affaires de l’époque font l’objet de suppléments offerts aux lecteurs, accompagnés de légendes très explicites: l’affaire Boulanger (Arch. N°65) dans "Le Figaro" (1889), l’alliance franco-russe (Arch. N°71) dans "Le Petit Journal" (1892), ou l’affaire Dreyfus (Arch. N°558) dans "L’Aurore" (1898).
Ces usages satiriques se poursuivent pendant la Première guerre mondiale, puis dans l’entre-deuxguerres, à un moment où la place du dessinateur de presse commence à s’institutionnaliser. En 1917, rendu infirme par les combats, Gus Bofa dessine un "Jeu de la tranchée" (Arch. N°2021) pour les poilus lecteurs de "La Baïonnette" dont il est un collaborateur régulier. En 1934, Lucien Boucher dessine pour "La Lessive" un "Jeu de l’escargot ou de la justice" qui pointe les lenteurs de la justice dans l’affaire Stavisky. L’habitude ne se perd pas après la Seconde guerre mondiale, comme le montre le jeu paru dans "L’Humanité" en 1949, hostile au général de Gaulle et au plan Marshall.
À côté de ces usages politiques, beaucoup de titres imaginent des jeux thématiques, proches de leur ligne éditoriale: "Comoedia" offre en 1913 un "Jeu du Tutu" (Arch. N°1113.) illustré de portraits d’artistes et de danseurs célèbres de l’époque, "Elle" propose en 1949 un jeu de l’oie consacré au cinéma, où le dessin est remplacé – fait nouveau – par la photographie. La presse féminine n’est pas en reste, avec des jeux inspirés du quotidien d’une femme moderne ou de la vie d’un couple, comme dans "Marie-Claire" (1938, Arch. N°33) ou "Marie-France" (1946).Ces jeux sont offerts aux lecteurs ou vendus moyennant un petit supplément, souvent à l’occasion des fêtes de Noël. En décembre 1928, "Le Dimanche-Illustré" propose le "Jeu du pingouin" (Arch. N°37) d’Alain Saint-Ogan, le père de Zig et Puce. Le "Jeu de la Perme" (Arch. N°1668) dessiné par Raoul Guérin accompagne le numéro du 29 décembre 1939 du "Journal". En décembre 1948, Raymond Peynet dessine pour "Marie-France" un "Jeu des Bergers et des Mages", au moment où l’artiste Jean-Albert Carlotti crée pour "Arts" un "Jeu de l’oie pour jouer la nuit de Noël".
(Emmanuelle Chapron, Pierre-Marie Delpu in "Jeu de l'oie: Histoire et métamorphoses")

Exhibitions
- "Jeu de l'oie: Histoire et métamorphoses". Exposition virtuelle. Festival des Sciences de la Société et des Arts organisé par l'Université d'Aix-Marseille du 9 Mai au 22 Juin 2019 (réalisée par Abdelmajid Arrif).

bibliografia:  
  Le Charivari
 
  Il 1900 e l’Esposizione Universale di Parigi (G. Uslenghi)
 
 
   

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